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dimanche 19 octobre 2008

DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE…

VRAIE OU FAUSSE DÉMOCRATIE ? !

La vraie démocratie participative ne peut se pratiquer qu’à l’initiative, sous l’impulsion et le contrôle permanent du peuple et de façon directe et régulière ; autrement dit sous la forme de la démocratie directe dont les fondements reposent sur des institutions citoyennes territoriales, nationales, voire européennes et mondiales, une Constitution fondée sur une VIe République, et non sur cette démocratie dite « participative », de toute évidence passive, que l’on nous sert « royalement » depuis peu de temps…
Auraient-ils découvert subitement la démocratie par on ne sait quelle « révélation » ?! …
En effet, comment installer et pratiquer la démocratie « participative » sans perdre le pouvoir ?
Voilà la nouvelle préoccupation, le nouveau challenge que se sont fixés, non sans regret, nos Hommes politiques poussés par une demande populaire de plus de démocratie !

Donner la moindre parcelle du pouvoir aux Citoyens…
Vous n’y pensez pas !!! …
Voilà l'état d'esprit de nos Hommes politiques !
Personnellement j'ajouterais :
Donner le pouvoir aux politiques…
Vous n’y pensez pas !!! …

En dehors de la Démocratie Directe, et donc de l’utilisation régulière des différents types de référendums et en particulier du référendum d’initiative populaire (R.I.P), toute autre forme de démocratie dite « participative », plus communément appelée démocratie de proximité, locale, ne peut être qu’un leurre, une démocratie virtuelle qui ne peut se manifester, dans la réalité, que par une espèce de sondocratie fortement instrumentalisée par les partis politiques, voire manipulée par certains lobbies très puissants qui, sans état d’âme, travaillent en « sous-marin », mais toujours en immersion périscopique !!...
Ces forces, visibles et occultes, feront tout ce qui est possible pour saborder le processus de la démocratie directe de l’extérieur comme de l’intérieur. À nous, démocrates, de nous tenir sur nos gardes !
Cette démocratie « participative » semi-passive, voire passive, se limitera, dans tous les cas, à quelques référendums d’approbation très ponctuels, mûrement réfléchis et savamment sélectionnés afin de ne jamais remettre en question le pouvoir, l’autorité et surtout la carrière de ceux qui, à chaque élection, nous bercent d’illusions avec leurs programmes démagogiques, leurs insolentes certitudes qui relèvent plus du gourou que de l’Homme politique ainsi que leurs projets rapiécés pour la circonstance et qui, la plupart du temps, seront inappliqués.
« Ah !… L’amnésie politique… quelle bien curieuse maladie !!… ».

Et quand bien même ces promesses et ces projets seraient-ils appliqués, serait-ce une raison pour faire fi de la réelle et légitime souveraineté du peuple ?!
Quelle immense déception, voire frustration pour les Citoyens… électeurs !
Ce genre d’odieuse mais subtile manipulation de la part de nos responsables politiques est une excellente façon de faire diversion afin de détourner, avec un très grand professionnalisme…, notre attention de la vraie démocratie - la Démocratie Directe - et de notre réelle souveraineté dans le but de garder la main mise sur tous les pouvoirs afin d’assouvir leurs torrides ambitions carriéristes et de se délecter des nombreux et ostentatoires privilèges inhérents à la fonction.
C’est pourquoi, prenons garde de ne pas nous laisser formater ; de ne pas nous laisser tarauder l’esprit de « belles paroles » qui pourraient, certes, nous chatouiller les oreilles le temps d’une élection, mais s’avérer avec le temps faussement enivrantes, le réveil serait amer comme du fiel. Veillons à ne pas nous installer « confortablement » dans une naïveté angélique, un état de profonde léthargie qui nous masquerait la réalité et nous éloignerait pour longtemps de nos droits les plus naturels et légitimes. Attention aux chants envoûtants des sirènes politiques !
Prenons garde de ne pas devenir ces spectateurs… « romains » du XXI e siècle, en nous contentant misérablement d’un peu de pain et des jeux du cirque « Panem et circences » et de quelques miettes d’une certaine… « démocratie » !! …

Il nous faut semer les bonnes, les excellentes graines de la réelle démocratie qui feront germer la vraie liberté, la fraternité et la paix ; après quoi il nous faudra sans cesse les « arroser » afin que jamais elles ne se dessèchent ni ne meurent, afin que jamais elles ne puissent faire naître le désespoir ni les larmes.
Aujourd’hui, un danger encore plus grand menace la réelle démocratie et peut, à brève échéance, déstabiliser la France, l’Europe et le monde.

Ce danger n’est pas cette pseudo-démocratie dite « participative » - qui n’en a d’ailleurs que le nom ! … - qui fait fi de la réelle souveraineté du peuple en le tenant très habilement éloigné des vraies décisions qui le concernent !

Le véritable danger se présente sous la forme d’une certaine « démocratie » celle du désespoir, qui tisse dangereusement et inexorablement sa toile.

En effet, les Citoyens profondément désespérés par toutes ces magouilles et mascarades politiques, las de ce grand « théâtre politico-démocratico-médiatique » et de ce grand déballage idéologique (où, tel un capharnaüm, on y trouve tout et rien et où les acteurs sont toujours les mêmes et nous jouent inlassablement la comédie à l’identique) se réfugient, faute de mieux, dans une « démocratie » fondée sur le désespoir et la contestation tous azimuts, une « démocratie de rue » incontrôlée, incontrôlable et, au demeurant, très dangereuse pour la stabilité d’un pays dit… démocratique.

Cette nouvelle « démocratie » ne peut, en aucun cas, représenter la majorité de l’opinion.
Elle ne peut être que la manifestation d’un certain sentiment de mal de vivre.

Cette montée insidieuse et inexorable de « démocratie pavlovienne », conséquence d’un réel déficit de démocratie, (il suffit de voir les taux d’abstention et ce qui se passe dans la rue…) se présente, à l’évidence, sous la forme d’un savant mélange explosif d’« associatiocratie » et de « groupicratie » pour la plupart instrumentalisées politiquement, et de corporatisme partisan et aveugle – clanisme purement sectaire, ô combien dangereux ! – qui ne fait que renforcer ces torrides certitudes au détriment des légitimes convictions qui font la force de tout Citoyen et de toute Nation !

En effet, quoi de plus légitime et de plus noble que de défendre, à titre individuel ou au sein d’un groupe, ses opinions et ses convictions ?

Mais après avoir exposé ses idées, ses opinions et ses convictions, après en avoir débattu avec ceux qui ne les partagent pas, il faut avoir, d’une part, le courage démocratique de les soumettre au suffrage des Citoyens par le moyen du référendum et, d’autre part, l’honnêteté d’accepter et de respecter scrupuleusement le résultat des urnes, y compris quand il n’est pas conforme à ce que l’on en attendait, voire opposé à ses propres opinions, mais conforme aux principes et valeurs Humanistes universels.

Le respect des urnes… voilà la vraie démocratie !
C’est comme cela que doit se comporter un
authentique démocrate !!

Dans le cas contraire, nous ne serions plus en démocratie, mais dans une forme larvée d’anarchie où tout le monde voudrait imposer ses idées aux autres par des moyens antidémocratiques, donc illégaux, douteux et très dangereux pour la Paix ! …

Certes, dans toute société qui se prétend démocratique, civilisée et qui veut perdurer, il faut que chaque décision prise, y compris par la voie du référendum, soit en tous points conforme aux principes et aux valeurs humanistes universels sur lesquels repose la Démocratie Directe.

Quant aux certitudes, quelquefois assassines, dont le slogan récurrent est :
« Nous avons raison, les autres ont toujours tort », elles ouvrent grand les portes au désordre et aux exactions les plus diverses et les plus féroces.

Le chemin tracé par notre longue histoire, celle de l’Humanité, en est malheureusement abondamment « pavé ».

Cette culture du « j’ai raison, les autres ont toujours tort » un peu particulière que l’on peut, certes, comprendre et que l’on peut considérer comme… naturelle, conséquence de notre instinct de conservation – de survie, pourrait, à contrario, atteindre très rapidement les sommets redoutables du clanisme et de l’intégrisme politico-idéologique, voire… « démocratique » qui ne ferait qu’accentuer gravement les attitudes discriminatoires, et donc creuser encore plus profondément la dramatique fracture plurifragmentaire, déjà abyssale, de notre société au point de la faire éclater, imploser ! …

Cette lamentable situation pourrait, à brève échéance, nous conduire vers de nombreuses et puissantes turbulences politico-idéologiques et démocratiques, voire au chaos.

Lorsque la rue gouverne…, lorsque les minorités dictent leurs lois… il n’y a plus de loi, c’est ainsi que la chienlit s’installe dans nos villes et nos campagnes et que le chaos frappe à nos portes.
C’est alors que la Démocratie, la Fraternité et la Paix sont en danger !

Cette démocratie de rue - des « casseroles et des banderoles » engendrée par cette « démocratie du désespoir - démocratie pavlovienne » - n’est que la triste et dramatique conséquence de l’absence d’une réelle démocratie et d’un dialogue permanent entre les Citoyens et les responsables politiques.

Cette situation ne peut engendrer que le désespoir de tout ou partie du peuple à qui il ne reste, hélas ! …
que la rue pour s’exprimer.

Devant le mécontentement grandissant et la désaffection des urnes, devant les lacunes et les échecs de la « démocratie » représentative, voire de la « démocratie » participative passive, certains…, confortablement installés dans le système depuis fort longtemps, vous proposeront de changer la Constitution pour « résoudre » toutes nos difficultés et, peut-être, s’acheter une bonne conscience… tout en gardant, bien sûr ! la mainmise sur tous les pouvoirs.

Mais sachez que toute modification constitutionnelle qui ne conduit pas vers la Démocratie Directe n’est, là encore, que tromperie et manipulation qui ne peut servir que ceux qui font ce genre de proposition au détriment de la réelle souveraineté du peuple.

En effet, ce ne sont pas quelques modifications constitutionnelles qui nous feront passer d’un régime présidentiel à un régime parlementaire, qui permettront au peuple de participer réellement aux décisions qui le concernent par la pratique directe et régulière des différents types de référendums et en particulier du référendum d’initiative populaire (R.I.P).

ALORS ! …

DÉMOCRATIE DES URNES OU DÉMOCRATIE DE RUE ?

L’ORDRE OU LE DÉSORDRE ?

LA VRAIE DÉMOCRATIE OU LA CHIENLIT ?

IL FAUT NOUS RESSAISIR… ET CHOISIR !!
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